Le CPF de transition professionnelle remplace le CIF

Le CPF de transition professionnelle remplace le CIF. Les CPIR deviennent les nouveaux interlocuteurs en lieu et place du Fongecif

La réforme de la formation professionnelle a bouleversé en profondeur le système de formation continue. De nouveaux dispositifs sont apparus, comme le CPF de transition professionnelle.

La reconversion professionnelle au cœur de ce dispositif

Ce dispositif de formation professionnelle permet aux salariés qui le souhaitent de changer de métier ou de profession. Pour bénéficier de ce dispositif de financement de la formation, la formation choisie doit être certifiante ou diplômante.

Pour être éligible à ce dispositif, le salarié demandeur doit justifier d’une ancienneté de travail de 24 mois minimum au cours des 5 dernières années, dont au moins 12 mois au sein de la même entreprise.

Quelle mise en oeuvre pour le CPF de transition professionnelle ?

Le salarié qui souhaite mettre en oeuvre un CPF de transition professionnelle doit déposer une demande auprès du CPIR (anciennement FONGECIF). Ces derniers vont instruire la demande pour autoriser ou non le financement du projet de formation. Une fois la demande acceptée, le salarié doit informer son employeur. Il dispose d’un délai minimal de 4 mois avant le début de son action de formation, si l’absence est supérieure à 6 mois. Ce délai est réduit à 2 mois, pour les formations inférieures à 6 mois ou à temps partiel.

Bon à savoir : si le salarié remplit les conditions d’éligibilité au dispositif, l’employeur ne peut refuser la demande. Il peut toutefois le reporter de 9 mois maximum, sous certaines conditions.

Quel financement pour ce dispositif ?

Le financement du projet se décompose ainsi :

  • pour contribuer au financement de son action de formation, le salarié mobiliser ses droits inscrits sur le CPF.
  • les frais pédagogiques sont assurés par le CPIR.
  • la rémunération du salarié est maintenue (à 100% pour les salaires inférieurs ou égaux à 2 SMIC et à 90% au delà)