Depuis 2020, le monde de l’apprentissage fait l’objet de nombreux rebondissements. En cause : la crise sanitaire de la COVID-19, qui a conduit les entreprises à repenser leurs offres et services. Dans ce contexte exceptionnel, les aides à l’apprentissage ont été poussées par le Gouvernement, de manière à soutenir les employeurs voulant trouver de nouvelles recrues. Mais que devez-vous savoir à leur sujet en 2022 ? Découvrez-le dans la suite de cet article !
Le point sur l’aide unique à l’apprentissage
Pour pouvoir bénéficier de l’aide unique à l’apprentissage, les entreprises doivent remplir certaines conditions :
- avoir moins de 250 salariés
- avoir conclu un contrat d’apprentissage entre janvier 2019 et juin 2020
- recruter un jeune apprenti dans le cadre d’un diplôme ou d’un titre professionnel, de niveau Bac maximum.
Son montant varie au fil des années d’exécution du contrat d’apprentissage. L’aide unique peut atteindre jusqu’à 4.125 euros la première année, 2.000 euros la deuxième année, puis 1.200 euros la troisième année.
Le point sur l’aide exceptionnelle à l’apprentissage
Depuis juillet 2020, une aide exceptionnelle à l’apprentissage est accordée aux employeurs. Celle-ci vient en remplacement de l’aide unique, de façon temporaire. Son montant est de 5.000 euros pour les candidats mineurs et 8.000 euros pour les candidats majeurs.
Initialement octroyée jusqu’en juin 2022, le Ministère du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion a annoncé sa prolongation. Face au succès grandissant de l’apprentissage, qui comptabilise près de 718.000 contrats signés en 2021, l’aide exceptionnelle pourra être mobilisée jusqu’au 31 décembre 2022.
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