La crise sanitaire de la Covid-19 a considérablement chamboulé le quotidien de tous les Français (et autres pays du Monde). Chômage partiel, télétravail, fermetures administratives… Les mesures pour lutter contre l’épidémie ne sont, aujourd’hui encore, pas toujours simples à gérer pour les entreprises et les salariés.
Mais qu’en est-il des jeunes diplômés et de leur insertion professionnelle en cette période délicate ? Faisons le point.
Insertion professionnelle : que dit l’étude de la Dares ?
La Dares est la Direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques. Elle fait partie du Ministère du Travail. Son but est de fournir toutes les études et les données statistiques, liées à l’emploi et à la formation professionnelle.
La Dares a publié une étude en mai 2021. Elle porte sur l’insertion des lycéens professionnels et des apprentis (de niveau CAP à BTS), suite à leurs études. Celle-ci révèle qu’en période sanitaire, les jeunes diplômés sont mieux insérés professionnellement 12 mois après leurs études, que 6 mois plus tard.
En juillet 2020, le taux d’emploi est estimé à 65% pour les apprentis du secteur privé, contre 62% en janvier 2020. Malgré cette hausse (+3 points), il est important de souligner que cette dernière est moins conséquente que les années précédentes. Un ralentissement est observé. Comparativement, l’année 2018 a été meilleure en taux d’emploi, avec +6 points pour les apprentis et +8 points pour les lycéens professionnels.
Le constat est clair : les opportunités de trouver un poste sont désormais plus limitées. Cela s’explique par la crise sanitaire, qui impacte inévitablement l’insertion professionnelle des jeunes diplômés. Elle est freinée, sans être arrêtée. Notez cependant que cela n’est pas le cas de tous les secteurs d’activité. Certains rencontrent en effet une chute significative de leur taux d’emploi.
Insertion professionnelle : quels sont les secteurs les plus touchés par la baisse du taux d’emploi ?
Compte tenu des restrictions sanitaires, certains secteurs ont vu leurs activités être quasiment stoppées. Parmi eux, l’hébergement, la restauration, l’information, ou encore la communication, ont été principalement touchés. La baisse du taux d’emploi dans ces secteurs est fixée à -1 point.
Au contraire, d’autres secteurs ont connu une hausse remarquable, et ce malgré la crise sanitaire. C’est le cas notamment des services à la personne. Le taux d’emploi atteint ici une nette progression, à hauteur de +6 points. Actuellement, le secteur ne cesse de recruter : l’avenir professionnel s’annonce donc positif pour ses jeunes diplômés !
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