Incompréhensions, malaises, mises à l’écart… Ces situations inconfortables peuvent vite gâcher le quotidien professionnel d’un alternant. Résultats : il ne s’investit pas dans ses missions, perd confiance en lui, voire quitte définitivement son entreprise d’accueil. Une issue que tout tuteur ne souhaite pas vivre !
Pour éviter et/ou gérer au mieux un mauvais départ, certaines solutions existent. Elles sont à appliquer au plus vite, sans forcément attendre les premiers signes de mal-être. Un alternant va bientôt intégrer votre équipe ou alors, vous rencontrez actuellement des soucis avec votre nouvelle recrue ? Découvrez nos conseils dans cet article.
Bien préparer l’arrivée de votre alternant
Votre alternant a réussi son entretien de recrutement haut la main : sa formation correspond aux missions envisagées à vos côtés et il est motivé. Si ces points sont importants pour réussir une alternance, ils n’évitent pas pour autant les risques de mauvais départ.
Pour cela, vous devez impérativement soigner son arrivée en amont. La première chose à faire est d’avertir l’ensemble de vos collaborateurs. Donnez-leur au minimum son prénom, la date exacte de son arrivée et ses différentes missions. Cela permet de mettre à l’aise rapidement, dès l’intégration et les premières présentations.
Vous pouvez également prévoir un kit de bienvenue. Un carnet de notes, un agenda, des stylos, une clé USB, un tapis de souris… La liste des idées est encore longue, mais cette attention fera à coup sûr son effet. Votre alternant aura le sentiment d’être un membre à part entière de l’entreprise.
Gérer un mauvais départ avec votre alternant après son arrivée
Rétablissez la communication avec votre alternant
La communication est la clé de toute collaboration de confiance. Sans elle, c’est la porte ouverte aux fausses interprétations et aux sentiments de rejet venant des deux partis. Vous devez donc discuter avec votre alternant pour identifier la source du conflit. Par la suite, cherchez ensemble des solutions, en adéquation avec les attentes de chacun.
Les échanges ne doivent pas juste être ponctuels. Veillez à faire des points régulièrement, tout au long de la période d’apprentissage. Une fois par semaine ou toutes les deux semaines… Cela peut suffire à rétablir le dialogue.
Prévenez le conseiller en formation des difficultés rencontrées avec votre alternant
Le conseiller en formation assure le suivi du parcours en centre, mais aussi en entreprise. Votre situation n’est pas un cas isolé : prenez donc contact avec cette personne qui accompagne chaque année de nombreux jeunes. Grâce à son expérience, il saura tenir un vrai rôle de médiateur. Il vous donnera ainsi ses meilleurs conseils pour repartir sur de bonnes bases.
Assurez-vous que les missions sont parfaitement adaptées au niveau de votre alternant
Des missions inadaptées peuvent vite donner la sensation de ne pas être à la hauteur. Au final, cela crée une baisse de motivation et une énorme frustration. C’est peut-être le cas de votre alternant en ce moment même…
Au-delà du simple fait de discuter avec lui de son ressenti, intéressez-vous à ses périodes en centre de formation. Quel est son programme actuel ? Quels sont les modules sur lesquels il bloque et obtient de mauvais résultats d’évaluations ? Ces questions vous donneront l’opportunité d’ajuster ses missions et de mettre en pratique ses connaissances théoriques. Une belle manière de développer ses compétences et de l’aider à progresser, en vue d’un éventuel recrutement !